Paul Valentin Ngobo et les défis qui l’attendent

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Paul valentin Ngobo, hérite du ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche. Un ministère dont tous les congolais connaissent les déboires après l’échec cuisant du projet des nouveaux villages qui a englouti des milliards de francs Cfa du contribuable sans aucun résultat probant. Bien connu des acteurs agricoles à travers son projet : Incubateur agricole du Congo (IAC), Paul Valentin Ngobo, les congolais attendent donc de lui des résultats et des défis liés à la sécurité alimentaire, la réduction des importations et la diversification de l’économie.

« Il s’agit d’un honneur parce que le chef de l’Etat a placé l’agriculture au cœur de son projet de société lors de la dernière élection présidentielle. Nos dernières expériences ont montré qu’il est possible de mobiliser les jeunes congolais, les groupements pour justement augmenter la production et réduire le déficit commercial agricole », a-t-il indiqué d’entrer de jeu comme pour annoncer ses actions à venir.

Paul Valentin Ngobo,  né le 3 octobre 1970 à Fort Rousset (Owando), il est professeur des universités et Agrégé de Sciences de gestion depuis 2001 en France d’où, il est en poste à l’université Paris Dauphine.

La personne qui se veut être le « Tyson » de l’agriculture congolaise et relever les défis se donne un premier atout celui de la mobilisation des Congolais « le premier défi est celui d’une meilleure organisation pour mieux mobiliser la population », a-t-il souligné.

 « Nous avons beaucoup de compétences dans les domaines de l’élevage et de la pisciculture, le rôle du ministère est d’élaborer une stratégie de sorte que les acteurs de terrain puissent nous aider à atteindre les objectifs fixés » Pour boucler la boucle, Ingobo pense qu’être entre deux pays (France et Congo) ne pose aucun problème dans l’exercice de ses nouvelles fonctions.

Rappelons que le nouveau ministre est un ancien étudiant de l’Institut supérieur de gestion (ISG) de l’université Marien-Ngouabi. Son défi majeure sera donc de diminuer le pourcentage d’importation positionné à plus de 700 milliards FCFA par an et mécaniser l’agriculture comme l’a promis aux congolais le président Denis Sassou N’Guesso lors de ses meetings de campagne