Législatives et locales 2022 : Qui de Claudine Munari ou Jacqueline Lydia Mikolo remportera la rude bataille de Mouyondzi ?

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Les deux candidates au poste de député dans la circonscription unique de Mouyondzi, dans le département de la Bouenza, sont allées au deuxième tour avec respectivement 49,42% et 22,21% des voix. L’affrontement politique entre MUNARI et MIKOLO pour la conquête de la circonscription unique de MOUYONDZI pendant les élections législatives de juillet 2022 est  sans nul doute entré dans les annales historiques de la République du Congo.

Dès le début de ces élections, plusieurs spécialistes politiques ont estimé que ce duel laisserait des traces. D’ailleurs l’entrée fracassante en campagne de Claudine MUNARI a non seulement fait exploser le baromètre de l’audience avec une adhésion populaire au-delà de tout ce qu’on aurait pu imaginer. L’absence aux élections antérieures de celle qu’on surnomme la reine de MOUYONDZI, n’a pas entamé sa popularité. Bien au contraire, MUNARI, maîtrisant son sujet, a su dérouler sa campagne avec les mêmes mots rassembleur, unificateur, progrès paix, solidarité et équité.

De l’autre côté, l’entrée en campagne de la candidate du PCT Jacqueline Lydia Mikolo, l’autre fille de Mouyondzi a aussi fait écho. Cette dernière a dans ses multiples échanges avec la population de cette circonscription unique appelée à faire le choix qui permettra de réaliser le rêve commun de développement local en renforçant le potentiel socio-économique  de la localité.

D’ailleurs pour anticiper les éventuels débordements, les sages de la contrée ont fait asseoir tous les camps au Mbongui.

Dans l’ensemble, à en croire les observateurs internationaux, les élections se sont bien passées, en dépit de quelques incohérences. Mais pour le PCT, les partisans de MUST auraient manqué le fairplay politique.

Mais, dans le camp du Must de Madame Munari, le PCT cherche plutôt à éliminer ses adversaires intérieurs en utilisant des méthodes peu orthodoxes, des groupes d’agitateurs auraient été observés et très mobiles pour imposer une autorité illégitime, construire une coalition pour servir les intérêts et imposer l’influence du PCT. L’objectif aurait été de vaincre sans combattre en constituant un environnement hostile à l’alternance et favorable au PCT et défavorable à ses adversaires.

Dans le Camp du Must, les leaders politiques estiment que s’il faut être réaliste, impartiale et honnête pour ces élections , plusieurs congolais observent que partout dans le pays, il y a une vague de contestation  entre les populations et les candidats non PCT notamment à MOUYONDZI, DOLISIE, KELLE, POINTE-NOIRE, OUESSO, LEKANA et bien d’autres. Le PCT veut passer en force; Que les opérations d’influence soient mises en œuvre par des entités relevant du PCT, de l’État, des forces armées congolaises.

Avec les sorties médiatiques du PCT, nombreux craignent que MUNARI puisse subir la loi du fatwa-PCT consistant à éliminer un adversaire coriace et incontrôlable, si Munari acceptait d’être dans le plan du PCT.

Plusieurs analystes politiques estiment que sauf tremblement de terre, Mikolo ne peut pas gagner la bataille de Mouyondzi,  et que d’autres officines néfastes à la démocratie feront gagner Mikolo. C’est là l’enjeu de ce deuxième tour. À ce titre, Mouyondzi laisserait- il lui voler sa victoire ?

Pour rappel, Mouyondzi, c’est l’une des plus grandes sinon la plus grande circonscription électorale unique dans ces législatives et locales. Elle compte plus de soixante-trois villages, dix-sept quartiers. C’est sans nul doute le jour du vote du deuxième tour, et que de la publication des résultats définitifs que l’opinion saura, si Claudine Munari demeure la reine mère de cette localité, ou s’il est réellement temps pour une transition et laisser ainsi la place à la « princesse » Lydia Mikolo.