Dans son mot de clôture, le Premier ministre chef du gouvernement a, le 8 janvier dernier à Brazzaville insisté sur la nécessité d’améliorer le climat des affaires afin de créer un environnement attrayant et propice. En effet, 75% de ce PND doit être financé par les partenaires économiques internes comme externes.
L’amélioration du climat des affaires a été au centre du séminaire gouvernemental consacré à l’opérationnalisation du PND. Le Premier ministre dans son mot de circonstance n’a pas manqué de signifier les grandes attentes que l’exécutif a envers ce PND, allant de la production de richesse durable à leur multiplication.
« Nous avons noté que nous devons absolument faire évoluer notre cadre législatif et règlementaire pour faciliter l’entrepreneuriat, conforter les créateurs d’entreprises en les protégeant surtout contre certains de nos propres fonctionnaires dont les opérations de harcèlement et le refus d’interpréter correctement les textes en vigueur, découragent les citoyens qui désirent entreprendre une activité par laquelle des emplois pourraient être créés. Nous devons faire en sorte que les congolais créateurs d’entreprises soient considérés, traités, entretenus, protégés comme des « champions », comme des « gagnants ». Ils sont, notamment, des créateurs de la richesse nationale, des pourvoyeurs d’emplois, des inspirateurs pour les autres qui voudront entreprendre, des innovateurs, des contribuables fiscaux. C’est d’eux dont le Congo a le plus besoin pour résoudre la plupart de nos problèmes d’alimentation, de transport, de logement, d’habillement, d’assainissement, d’industrialisation,etc.», Anatole Collinet Makosso.
On aurait dit que le gouvernement se réveille. Face à la problématique de l’employabilité des jeunes, les pouvoirs publics encouragent la jeunesse à se lancer dans l’entrepreneuriat, oubliant parfois que le cadre congolais n’est pas favorable et ne permet pas à ces jeunes de créer de la valeur ajoutée.
«Seul l’investissement direct et privé international ou national permettra d’assurer le développement des six piliers. Pour cela, le PND est dirigé vers la facilitation, la recherche de ces investisseurs», a laissé entendre le ministre de la Communication et des médias, porte-parole du gouvernement, Thierry Moungalla au cours d’un point de presse.
« Je peux dire que nous sommes désormais outillés pour mobiliser et faire mobiliser les environnements nationaux et internationaux pour la mise en œuvre efficace de notre PND quinquennal. Par conséquent, je voudrais penser que nous n’aurons pas à trouver des prétextes si nous ne parvenons pas à exécuter ce Plan », a déclaré le Premier ministre.
En rappel, ce PND 2022-2026 qui selon le gouvernement est précis et circonscrit par rapport au précédent (en s’appuyant sur six grands axes prioritaires comme par exemple, l’agriculture, les Zes, le tourisme, etc), coûtera huit mille neuf cent milliards Fcfa et sera présenté au Parlement pour adoption.