Dolisie 2 : Quand la folie des politicards atteint les sommités

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Le carnaval organisé le mardi 5 juillet dernier, par les membres du Parti Congolais du Travail, candidats dans la deuxième circonscription électorale de Dolisie en marge des élections législatives et locales de juillet 2022 avec Pierre Mabiala, tête de liste et Clotaire Ouélo, à la députation a laissé pas mal de stigmates dans les esprits des dolisiennes et dolisiens.

Dans le cadre de la poursuite de leur campagne électorale, les candidats aux législatives et locales du  Parti Congolais du Travail ont en effet organisé un meeting  avec leurs électeurs. Le bas blessant, ce carnaval s’est soldé par une atmosphère déplaisante pour une ville de Dolisie qui se veut « unie ». Parmi les dégâts, le domicile du candidat de l’Union Panafricaine pour la Démocratie Sociale, Honoré Sayi situé au 4 rue Mboukou Auguste au quartier capable et ceux qui y habitent, ont subi quelques échauffourées : jet de pierres, injures, calomnies ; médisances ; destructions des effigies et autres actes de vandalisme.

Pour plus de précision, à Tahiti par exemple non loin du poste de police sur l’avenue Pascal lissouba des effigies de campagne du candidat Honoré Sayi ont été vandalisés

Tout ceci se passe au mépris de la loi électorale qui condamne ce genre d’agissement dans son article 42-1 nouveau « La Commission Nationale Electorale Indépendante fait un rappel à l’ordre verbal ou par écrit, ou convoque à son siège tout candidat qui n’observe pas les dispositions contenues aux articles 25 à 38 de la présente loi sur le déroulement de la campagne électorale ou qui, par paroles, agissements de quelque nature que ce soit, trouble la sérénité de la campagne électorale ou met en péril le scrutin. En cas de refus d’obtempérer, le candidat récalcitrant peut être interdit de poursuivre la campagne électorale. S’il passe outre l’interdiction faite d’avoir à pour suivre la campagne électorale, la Commission Nationale Electorale Indépendante peut décider de retirer sa candidature sans préjudice de la saisine immédiate des Cours et tribunaux si les agissements et paroles déplorés sont susceptibles de constituer une infraction à la loi pénale », dit un militant qui a assisté au meeting.

Selon ce dernier, les propos tenus par l’autorité tête de liste du PCT de cette circonscription électorale ne sont pas du tout plaisant du fait des injures envers son frère et adversaire politique Honoré Sayi qui d’après lui, tous les Punu, Kuni, Bouissi et Loumbou devraient barrés la route au district de Mayoko, donc les Nzebi. Un message sectaire, tribal à la dimension ‘’Mamoniste’’ de Ouesso. Ce peuple, qui depuis des décennies vit en parfaite harmonie au bénéfice du département du Niairi. Qui veut alors allumer le feu et pactiser avec le diable ?

Par ailleurs, d’après quelques indiscrétions des dolisiens, l’homme que l’on veut placer à la tête de la circonscription électorale de Dolisie 2 n’est pas aussi un Saint  comme on le prétend. Son passage à la mairie de l’arrondissement 1 aurait été un total fiasco. Sous son règne, l’administration municipale aurait connu pas mal de secousses en se retrouvant dans la rue ; boites de nuits et autres « nganda ».

La loi est dure, mais c’est la loi, dit-on. Si le candidat Mottom a subi le feu de la loi électorale suite à ces propos divisionnistes lors de cette campagne électorale 2022, alors pourquoi pas voir de près ce qui se passe à Dolisie ? Le cas des banderoles incitant la division, devrait également faire sujet d’une analyse approfondie par ceux qui sont censés gérer ces questions. Il y a-t-il des candidats supérieurs aux autres ? La loi est-elle seulement forte pour les faibles et ne touche pas les gros et grands poissons ?  La question reste posée.