Rehausser la durée de la formation afin d’assimiler l’ensemble des thématiques abordées ; mettre en place une plateforme d’échanges pour maintenir la formation continue entre les stagiaires et les formateurs, afin de pérenniser le partage de connaissances et d’expériences, sont les recommandations qui découlent de la formation Panafgéo, organisée du 10 au 21 avril 2023, à Brazzaville.
Pendant 10 jours, les thématiques abordées de la session de formation sur le module WP-G, gestion de l’information géo-scientifique du programme Panafgéo, ont tourné autour du thème: les données et connaissances sur le sous-sol.
Cette session a réuni 18 participants venus de 9 pays d’Afrique (Cameroun, Burundi, République du Congo, République Démocratique du Congo, Benin, Niger, Côte d’Ivoire, Iles Comores).
Les participants admis à cette formation ont été sensibilisés sur les questions des systèmes d’informations géographiques. Le choix a été porté sur ces informations car, « elles représentent un capital d’importance national et c’est leur disponibilité et conditions d’accès qui constituent même un index d’attractivité internationale pour les pays en particulier et pour les investisseurs en général », a signifié Docteur Marc Urvois, coordonnateur du module de formation WP-G. « En plus des méthodes et des pratiques qui ont été enseignées et exposées par les formateurs, la richesse de ces deux semaines c’est aussi les échanges d’expériences entre les participants », a-t-il ajouté.
En plus, les stagiaires ont émis à l’endroit des dirigeants et responsables des différents services géologiques africains et administration en charge du secteur minier les recommandations suivantes : accompagner la mise en pratique des connaissances acquises par des moyens financiers et matériels adéquats ; mettre en place une plateforme d’échanges des informations géo-scientifiques entre les services géologiques publics, afin de pérenniser une fois de plus les connaissances et expériences acquises. Aussi, ont sollicité leur bienveillance aux fins de traduire dans les faits les recommandations qui découlent de cette session. Notons qu’à l’issue de la formation, chaque participant a conçu un projet de retour au poste de travail.
Félicitant les participants à ce programme de renforcement des capacités des services géologiques, Pierre Oba, ministre de l’industrie minière, s’est exprimé en ces termes : « pendant les 10 jours qu’a duré cette formation, j’ai bonne foi que vous vous êtes appropriés la quasi-totalité des thématiques, ainsi que les pratiques d’usage à la matière ».
Retenons que le Programme panafgéo a connu ses débuts en 2016, elle compte à ce jour 11 sessions de formation, dont 4 en langue française. « Mobiliser et impliquer la jeune génération d’ingénieurs géo-scientifiques sur le continent africain à travers le transfert de compétences et de savoir-faire » est sa motivation. Cette session de Brazzaville apporte 18 nouveaux membres à un réseau de professionnels géo-scientifiques qui compte déjà 200 membres depuis le début des formations. L’investissement le plus important du programme européen panafgéo « est son doute de constituer un capital complémentaire, celui des ressources humaines ».
