CFCO : Honoré Sayi comparé à « Moïse » dans le Niari après la relance du trafic ferroviaire sur l’axe Dolisie-Mbinda

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Image d'illustration

Honoré SAYI, ministre des transports, de l’aviation civile et de la marine marchande et tout le gouvernement ont réussi le pari de relancer les activités du chemin de fer pour atténuer les souffrances des populations et donner un nouveau souffle à l’économie dans cette partie du Congo.

Honoré Sayi, image d’archives
Lors du désherbage

Plus de trois ans de dur labeur, de difficultés sans fin ; beaucoup de citoyens doutaient déjà de la relance de ce train voyageur Dolisie-Mbinda dans le département du Niari (sud) à cause des fausses promesses.

Mais, grâce à la détermination du gouvernement, et de son acteur principal Honoré SAYI, le train a sifflé à nouveau entre Dolisie et Mbinda, marquant du coup la reprise des activités ferroviaires à la grande satisfaction des populations du Niari.

Ainsi, l’histoire a donné raison au ministre des transports, de l’aviation civile et de la marine marchande, Honoré Sayi, qui avait fait part aux populations du Niari du vœux du Chef de l’Etat, le Président Denis Sassou N’Guesso, de voir le train siffler sur la ligne Dolisie-Mbinda construite il y a plus de 66 ans  et long de 285 km.

Plus de 1100 jours qu’aucun train n’a circulé sur la ligne ferroviaire Dolisie-Mbinda. La frustration était palpable et la colère des populations riveraines du rail montait chaque jour qui passait.

Pour rappel, l’exploitation de cette ligne a connu ses premiers déboires en 1991. Un terrible accident avait provoqué la mort d’une centaine de personnes, lors de la collision d’un train voyageurs avec celui de la Comilog, le 5 septembre 1991, à Mvoungouti.

Depuis lors, l’ensemble des installations avaient été abandonnées. Le téléphérique, les dispositifs très importants de Mbinda, de Makabana et Pointe-Noire sont désaffectés entraînant de très nombreux licenciements dont le contentieux n’est à ce jour, toujours pas réglé.

Et, de là, le contexte avait changé. Depuis 1986, le chemin de fer Transgabonais (669 km) qui permettait à son tour depuis Franceville de rejoindre la côte à Owendo (près de Libreville), n’avait plus besoin de passer par le Congo !

Depuis lors, moderniser la ligne Dolisie Mbinda autrement appelée « Comilog » était plus que salutaire pour les voyageurs et les commerçants en majorité qui assistaient au dépérissement de leurs produits vivriers et redonner vie dans la zone. Honoré SAYI, dénommé « Machette » lors de ses interventions au parlement a pris cette même machette pour couper les herbes et les arbres qui jonchaient le long des rails sur ce tracé.

Content de cette réalisation historique, Georges Olivier Itoua, directeur général adjoint du Chemin de Fer Congo Océan (Cfco), a exprimé sa reconnaissance envers le ministre de tutelle pour les efforts consentis afin de redonner vie à la ligne ex-Compagnie minière de l’Ogooué grâce à un partenariat public-privé avec la société Leader Construction.

Les populations ont exprimé la grande joie quant à cette initiative qui facilitera désormais leurs déplacements, car elles pouvaient dépenser plus de 30.000 francs CFA pour un aller-retour de Mbinda-Dolisie. Aujourd’hui, elles ne vont que dépenser près de 11.000 francs CFA. Cette joie, de revoir siffler le train, les a poussés à scander le nom de « Moïse » comme dans la bible qui vient sauver les enfants d’Israël en captivité pharaonique. L’histoire de la Bible, nous présente Moïse comme un prophète, c’est-à-dire un médiateur entre Dieu et les humains, et comme un législateur. De ce point de vue, les populations de cette partie du Congo prennent dorénavant Honoré SAYI pour leur médiateur auprès de Denis Sassou N’Guesso. Moïse étant le personnage le plus important du Pentateuque, c’est-à-dire les cinq premiers livres de la Bible hébraïque que l’on nomme Torah. Honoré SAYI, à son tour ne devient-il pas le personnage politico-social le plus important de cette zone dès lors qu’il rend les populations heureuses ? La question mérite d’être posée et à chacun de faire son commentaire.

Notons que le train réhabilité  est composé de trois voitures voyageurs et de quatre fourgons à bagages. Cette réalisation marque la fin de plus de trois ans de suspension du trafic voyageurs sur cette ligne cruciale. Elle va donc stimuler le développement économique local. Le train Mbinda, symbole de la renaissance ferroviaire à Dolisie, promet d’offrir un développement économique dans le département en général et dans  les grandes communautés urbaines telles que Mossendjo, Makabana, Mbinda, Mayoko, Moungoundou sud…