Dans le cadre de la création des dynamiques endogènes, de l’enrichissement de l’existant national, l’Inis a présenté trois projets ambitieux découlant de l’innovation sociale, bâtis sur l’intelligence économique, pour la commune autonome de Kintélé, de Mossaka et pour Pointe-Noire à l’occasion de la deuxième édition des matinales de l’intelligence économique qui a eu pour thème « Intelligence Économique et Attractivités départementales, outils et méthodes », le 31 août à Brazzaville.
Pour Kintélé, l’Inis projette le planting de 100.000 flamboyants dans cette partie de Brazzaville afin de créer un environnement attractif et productif, ceci avec les infrastructures présentes. Ce qui entraînera la mise en place du prix de l’arbre et le prix national du fleurissement.
Du côté de Mossaka, il s’agit de puiser dans les potentialités de cette contrée avec la création d’une académie de l’eau, d’un écosystème de la reconstruction industrielle.
Tandis qu’à Pointe-Noire et dans le Kouilou, le projet mwana mboka consistera à la reconstruction historique caractérisée par une valorisation de l’histoire et du patrimoine culturel avec la construction de nombreuses infrastructures.
« Je ne fais que mettre sur la place public une idée et je souhaite, j’attends que tout le monde puisse participer parce que c’est un lieu de pollinisation mutuelle, de partage d’expériences. Ces idées sortent de négociation. Quand on est seul, on va peut-être vite, mais quand on est nombreux, on est mieux structuré et on a tous les apports», a déclaré Patrice Passy, directeur de l’Institut national d’intelligence stratégique(INIS).
En rappel, l’Inis a été créé en 2019 par Patrice Passy et est une association apolitique. Ce dernier a pour ambition d’être en Afrique Centrale, la principale structure de recherche, d’information et de débat sur les grandes questions africaines et internationales.
