La société civile sous l’impulsion de son organe constitutionnel, le CCSC-ONG, a restitué les conclusions de la concertation politique d’Owando prelude aux élections législatives et locales. Les points marquants, on retiendra : le consensus entre toutes les parties, notamment l’indépendance de la CNEI ou la révision des listes électorales.
La responsabilité a été donnée au secrétaire général de la CORAGED, maitre Modeste Mbossa de rendre les différentes recommandations retenues à la concertation politique d’Owando 2022 auprès des organisations présentes.
« Les différentes concertations sont complémentaires parce qu’il s’agit d’un processus qui a débuté depuis 2009. La particularité d’Owando se réside au niveau du consensus autour de l’indépendance financière de la CNEI entre toutes les parties. Il faut créer une ligne budgétaire propre à la CNEI pour qu’elle ne soit plus au plan financier, considérée comme une direction générale sous tutelle du ministère de l’Administration du territoire, de la décentralisation et du développement local ainsi que le renforcement de la permanence de la CNEI qui n’était assurée que par le bureau de la coordination…Une autre avancée, c’est que les participants ont martelé sur le fait de remettre au délégué du candidat le formulaire de transcription des résultats(la feuille jaune)», a-t-il précisé.
Concernant la formation, le secrétaire permanent, Céphas Germain Ewangi a précisé dans son mot de circonstance, l’importance que cette dernière revêt pour le Conseil consultatif de la société civile et des organisations non gouvernementales dans la mesure où, cette institution constitutionnelle en a fait le socle de son mandat. En effet, les organisations de la société civile congolaise ont montré qu’elles drainaient effectivement un réel problème de formation et, ce défaut constitue un frein à l’accomplissement de leurs missions. Des thèmes comme l’Ethique, valeurs républicaines, un défi pour tous ou citoyenneté et civisme ont meublé la formation dédiée aux leaders des organisations de la société civile et des organisations non gouvernementales dans l’optique de leur doter d’instruments essentiels qui vont leur permettre d’appliquer la bonne gestion au sein de leur organisation mais aussi de constituer des relais auprès des populations.
