« Incitez les uns et les autres au port correct de la bavette, non pas pour éviter les policiers et les gendarmes mais pour se préserver contre cet ennemi redoutable. Incitez les autres à se faire vacciner parce que nous savons tous que c’est démontré à l’échelle mondiale que la seule alternative pour nos pays est de se faire vacciner…Contribuer à la lutte contre le Covid 19, c’est contribuer à protéger des vies humaines, entendu que le droit à la vie est un droit de l’homme par excellence… », a martelé Céphas Germain Ewangui, Secrétaire permanent du Conseil consultatif de la société civile et des organisations non gouvernementales, au cours du lancement de la campagne et la session de formation sur la sensibilisation autour du Covid 19 à Pointe-Noire et Loango, ce mercredi 29 décembre.
Les acteurs de la société civile de Pointe-Noire et Loango subissent une formation sur la sensibilisation autour du Covid 19, prélude à la campagne qu’a lancé le Conseil consultatif de la société civile et des organisations non gouvernementales, en partenariat avec le ministère de la santé et de la population.
« Vous aurez donc la responsabilité de contribuer par les différentes formes d’actions de mobilisation sociale, à la prise de conscience sur la nécessité, pour chacune et pour chacun, de se protéger et de protéger les autres contre cette maladie.Le Conseil consultatif de la société civile et des organisations non gouvernementales, qui prend appui sur la Coordination nationale des organisations de la société civile pour la lutte contre le Covid 19 a bénéficié d’un appui du ministère de la santé et de la population pour mettre en chantier cette campagne pour laquelle, il compte beaucoup sur votre engagement en vue des résultats probants », a fait savoir Céphas Germain Ewangui, Secrétaire permanent du CCSC-ONG et a insisté sur le respect des mesures barrières.
Comme à Brazzaville et Kintélé, la formation est dispensée par le docteur Jean Claude Emeka, président de la commission communication du comité technique de la riposte contre le coronavirus. Ce dernier a dans sa prise de parole, précisé le déroulement de la formation qui consistera de donner aux formateurs de la Coordination des ONG de la société civile, les éléments essentiels pour pouvoir être capables de sensibiliser, d’éduquer les populations de Pointe-Noire et Loango(département du Kouilou), surtout pour les vaccinosceptiques. Il a aussi expliqué les différentes mutations du Sars-CoV2(covid 19) et a annoncé la présence du variant Omicron sur les terres congolaises qui selon ce lui, se révèle très contagieux et circule vite.« Le gouvernement tient à protéger sa population.es échantillons envoyés au laboratoire de madame Ntumi ont révélé la présence du variant Omicron chez nous. Cinquante des échantillons qui étaient envoyés à Kinshasa par le DG du laboratoire national ont révélé toujours la présence du variant Omicron. Nous avons au total 309. 065 personnes testées dans notre pays pour 20. 089 cas positifs. Il y a 18.000 cas de guéris et actuellement, nous avons 1. 182 cas actifs à Brazzaville et Pointe-Noire surtout que nous sommes en train de prendre en charge pour la plupart à domicile», a rappelé le docteur Jean Claude Emeka.
Quant à Régine Goma, coordinatrice des ONG de la société civile de Pointe-Noire, elle a souhaité la bienvenue à ses hôtes.
Rappelons que l’initiative s’inscrit dans le cadre des missions de la société civile, accompagner les politiques des pouvoirs publics,éduquer les populations et vulgariser des informations qui les concernent direct ou indirectement.
Clôturant, Céphas Germain Ewangui a notifié aux acteurs formés de la qualité de la formation qui leur a été dispensée par le docteur Jean Claude Emeka.
Face à la résistance des populations, ce dernier a exhorté ces formateurs à être perspicaces, en se référant à son expérience passée dans la sensibilisation autour du Vih/Sida, et à la vulgarisation du port du préservatif.
« Les organisations de la société civile ont eu à faire le meilleur d’eux-mêmes et pour la ville de Pointe-Noire, je peux rendre hommage à madame Régine Goma, à la présidente des femmes tradi-thérapeutes. Le moi étant haïssable, dans les années 90, nous avons constitué le bloc autour du docteur Mpélé, chef du programme de lutte contre le Sida, pour relever le défi dans le cadre de la lutte contre le Sida dans un environnement très difficile. Vous amenez les préservatifs à distribuer, tout le monde refuse de prendre au regard de tous les messages qu’on leur avait mis dans la tête. Cinq ans, dix ans après, force aujourd’hui est de constater que les témoignages sont légions.Tous les jeunes garçons se promènent désormais avec leur préservatif dans la poche… Quand tout le monde a pris conscience, l’épidémie a reculé même s’il y a certains qui en souffrent », a laissé entendre le Secrétaire permanent du Conseil consultatif de la société civile et des organisations non gouvernementales.
