La remise de ces cinq perroquets gris du Gabon, fait suite à une campagne de sensibilisation menée par l’ONG « Kobatéla Mabélé » auprès des propriétaires. Cette ONG, engagée dans la préservation de la biodiversité, demande à tous ceux qui détiendraient les espèces animales vivants chez eux, de venir les restituer auprès des autorités. Cet appel a trouvé un écho favorable auprès de ces individus. Ces derniers, après avoir accompli cet acte, très significatif pour la survie des espèces en voie de disparition, ont regagné leurs domiciles respectifs en toute quiétude. Un exemple à suivre pour tous ceux qui hésitent encore.
Les cinq perroquets gris du Gabon ont été confiés à la Réserve de Tchimpounga, où ils vont recevoir les soins appropriés de l’équipe de vétérinaires de l’Institut Jane GOODALL avant de retrouver leur liberté. Le ministère de l’Economie Forestière et le Projet d’Appui à l’Application de la Loi sur la Faune Sauvage (PALF) ont assuré toute la logistique nécessaire pour le transport de ces perroquets de Brazzaville pour Tchimpounga dans le Département du Kouilou.
Les animaux sauvages ne sont pas un moyen de divertissement et ne devraient pas être des animaux de compagnie. Ils peuvent être porteurs de maladies contagieuses à l’homme et vice versa. Il est important de ne pas capturer, abattre, blesser ou de détenir ce genre d’animaux proche de sa famille. En République du Congo, le perroquet gris du Gabon est parmi les espèces animales intégralement protégées, conformément à la loi 37-2008 du 28 novembre 2008 sur la faune et les aires protégées.
En rappel, plusieurs individus ont été interpellés ces deux dernières années dans quelques localités du pays pour les délits de détention, circulation et tentative de commercialisation de perroquets gris du Gabon, espèce animale intégralement protégée. Ils risquent 5 ans d’emprisonnement ferme. Ces interpellations ont été conjointement réalisées par les éléments de la Gendarmerie nationale et les Eaux et Forêts avec l’appui technique du PALF.
Il est donc primordial que tous ceux qui détiennent ces espèces les remettent aux autorités de manière volontaire en quel cas il n’y aura aucune poursuite judiciaire. Pour le bien-être des animaux, ne les relâchez pas vous-même dans la nature mais remettez-les au Ministère de l’Economie Forestière qui saura mettre les experts à disposition pour leur réintégration efficace et sans risque dans la nature.
