Banditisme accentué à l’école, quelles approches de solution pour remédier à la situation ?

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Des violences entre lycéens ont marqué ces semaines du mois de novembre à Brazzaville qu’à Pointe-Noire. Cette forme d’insécurité inquiète plus d’une personne au sein de la société, le gouvernement doit agir.

L’école  réputée pour être un sanctuaire de connaissances, d’éducation, de redressage des tordus est aujourd’hui un terrain pour exercer la violence.

Jadis, les violences entre écoliers existaient mais n’avaient pas la même ampleur qu’aujourd’hui. Comment le gouvernement compte-t-il gérer cette situation ? Le ministère de l’Enseignement préscolaire, primaire et secondaire, le ministère de l’Enseignement technique et professionnel, le ministère de la jeunesse le ministère de la sécurité et de l’ordre public.

A quoi auraient alors servi les cours d’éducation civique ? Une peine perdue ? Nos élèves qui sont l’espoir, le futur, les cadres de demain ont du temps pour se bagarrer et même pour créer une journée jeudi noir pour terroriser, frapper les élèves d’autres établissements.

Quelle solution pour ces élèves qui sont en train de prendre le chemin de la déroute ? Leur faudrait-il un lavage de cerveau afin qu’ils soient complètement de nouvelles personnes ? Où sont  nos sociologues pour proposer à la société les solutions adéquates ? L’école qui représentait autrefois une chance, un moulin qui permettait aux sujets de s’éduquer perd peu à peu cette lettre de noblesse. Il nous faut sauver l’école congolaise.

L’État en collaboration avec les différentes parties prenantes doit œuvrer ou mieux opter pour des mesures sévères afin que cela change. Ces élèves doivent comprendre qu’ils viennent à l’école pour apprendre, se former et non pour des violences. Ils sont semblables à des sujets qui ne connaissent en rien la valeur de l’école.

En analysant les choses, on se rend compte qu’en réalité, ces élèves sont le résultat d’une société de plus en injuste, sujette à de nombreux maux et qui n’a peut-être que le désespoir à donner et la colère à projeter.  Mais comment continuer à croire en l’école si leur société  leur montre une autre réalité que les études ne servent pas ? Obtenir un travail est d’une grande difficulté ou aussi se lancer dans la libre-entreprise est un véritable parcours du combattant que seuls les déterminés ou les tenaces y arrivent. Mais, certains d’entre eux succombent à cause du cadre qui ne leur est pas favorable. Un environnement où  les mêmes  chances ne sont pas données à tout le monde.

Oui, c’est un mal qui est profond et qui nécessite de l’implication. Il est temps d’agir pour contraindre ce phénomène « bébés noirs » qui se transporte tout simplement à l’école parce que ces voyous sont aussi des élèves.  Trouver des solutions efficaces pour sauver cette jeunesse en dérision et qui sera/devient un véritable poison pour la société et une bombe à retardement.

Pour Paul, enseignant à la retraite,  il faut augmenter le nombre de surveillants au sein des établissements publics et appuyer cela avec le renfort de la police.

Thierry Ghislain Maguessa Ebomé,ministre de l’Enseignement technique et professionnel a réagi à la suite de ces épisodes de violence encourageant  les responsables des établissements à être rigoureux, de dénoncer les auteurs de ces actes afin qu’ils soient sanctionnés.

Les élèves également doivent être associés à cela. Ils doivent dénoncer leurs condisciples qui ont opté pour la violence. Mais, ces responsables d’établissement doivent prendre en considération ces dénonciations et vérifier la véracité de  ces plaintes pour éviter que des élèves innocents soient tenus pour coupables alors que les véritables instigateurs demeureraient impunis.

Thierry Ghislain Maguessa Ebomé a a aussi appelé l’inspection générale à concentre les efforts et assurer le contrôle des établissements.

En rappel, les élèves du lycée technique commercial de l’Och se sont affrontés avec les élèves du lycée Victor Augagneur. Un élève a été égorgé et aurait succombé après son admission à l’hôpital.  Selon certains témoignages, ce sont les élèves du lycée Victor Augagneur qui auraient lancé la bagarre.