Anatole Collinet Makosso appelle à l’implication de tous les congolais dans l’opération coup de poing Covid 19

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Le Premier ministre, chef du gouvernement Anatole Collinet Makosso a au cours de la présentation du programme de mise en œuvre de l’opération coup de poing le lundi 18 octobre 2021, recommandé les différentes forces de la société congolaise à s’impliquer dans cette initiative afin qu’elle soit une réussite.

<<Nous devons tous soutenir nos soignants et l’opération COUP DE POING COVID-19. je lance un appel vibrant à la population, aux leaders communautaires, aux leaders religieux, aux chefs d’entreprise, aux fonctionnaires, aux personnels de santé et aux élèves et étudiants, aux parents et chefs de famille, de se mobiliser et d’adhérer massivement à la mise en œuvre de l’opération COUP DE POING COVID-19. C’est en agissant ensemble que l’on peut vaincre la Covid-19>>. 

<< Le Gouvernement que je dirige, sous la haute autorité du Président de la République, Chef de l’État, continuera avec la même cohérence et la même persévérance à privilégier une approche pragmatique>>, a-t-il ajouté.

Concernant les sept urgences de cette opération à savoir la vaccination, la mobilisation sociale et la communication sur les risques, le laboratoire et la recherche, la prise en charge des malades,le renforcement de la coordination des interventions et le leadership, la surveillance épidémiologique, le contrôle rigoureux  du respect des mesures de prévention, le Premier ministre dont l’opération est sous sa houlette, a détaillé les objectifs de chacune de ces urgences. Cette opération coûtera  3 541 228 437 FCFA au Congo, comprend 38 activités avec 8 résultats visés.

De la première à la septième urgence, il sera par exemple question d’augmenter le pourcentage de vaccination de 4.30 % à 20% soit vacciner 750 000 personnes dans ces 45 jours , de disposer des équipes de vaccination de proximité; l’installation de 22 lits au CHU de Brazzaville, de disponibiliser des médicaments, de l’oxygène et autres, la fonctionnalité de 8 équipes multidisciplinaires;la création de deux unités de gestion logistique dont une unité au Centre Opérationnel des Urgences de Santé Publique (COUSP) de Brazzaville et une unité à la direction départementale des soins et services de santé; le renforcement des équipes avec notamment 21 équipes d’intervention rapide ainsi que le centre d’appel du centre des opérations de santé publique de Brazzaville, etc.

Dans le souci de répondre aux préoccupations et aux préjugés des congolais sur les chiffres de la maladie, en comparaison avec d’autres et de l’implication des autorités sur cette dernière, le Premier ministre a répondu : 

<<Cette situation, considérée à tort par certains compatriotes comme marginale, au regard de la fausse comparaison des chiffres qu’ils font avec les autres maladies et les autres causes de mortalité dans notre pays, doit nous interpeller pour deux raisons :

La première tient au fait que, d’une part, les décès déclarés ne le sont qu’en milieu hospitalier sans tenir compte ni des malades non testés avant les décès, ni des décès intervenus en dehors du milieu hospitalier et, d’autre part, le faible taux de dépistage ne permet pas de rendre compte du nombre exact des personnes atteintes du virus et susceptibles de contaminer autour d’eux.

La seconde raison, reconnue dans tous les pays africains, est que nos faibles capacités de prise en charge ne nous permettent pas de faire face à une contamination massive si l’on ne prend pas des dispositions préventives>>, a expliqué Anatole Collinet Makosso.

D’ailleurs, ce dernier a prévenu que <<face à l’accélération du virus et la pression qui s’accentue sur nos services hospitaliers, nous irons plus loin, si nécessaire, en vue de mettre en œuvre des mesures plus exigeantes dans les villes dont la situation sera la plus critique>>.

Aux populations de s’y atteler désormais car elles se sont détachées de l’application des différentes  mesures barrières. Avec la mise en place  de l’opération coup de poing, l’on espère que les dispositions ont été prises pour éviter les exactions policières.